C'comme ça les jours anniversaires.

A la recherche de souvenirs d'un autre temps. Je crois que je n'aime pas ce jour. Blotti sous la couette, il fait nuit dans la chambre. Le casque à Romain permet l'oubli. Le monde n'est plus et je reste. Nu. Les messages continuent d'arriver, sans réponse. Il fait froid maint'nant. J'ai cru apercevoir des gants sur mes doigts dernièrement. Bientôt mes lèvres tourneront au bleu. La fenêtre s'ouvre sur le lampadaire. Sans se refermer. Je veux du beau pour pleurer. Cette fois. Peut-être qu'un jour j'oserais. M'enfuir au gré. Inconsciemment je rêve de ces gros plan sur la violence. Les mouvement n'ont plus leur place. C'en est flippant, silence. En souriant. Je suis tout petit. L'image de cette petite fille. Sans début ni fin. Je ferme les yeux. Sur la beauté. On reviendra. Répétition des notes. A bout de souffle. J'ajoute la liste. Et il pose ce couvre chef. Par peur d'applaudir. Comme si cela prenait forme. Difforme serait plus approprié. Un regard brouillé. Flou. ... Il tape la mesure. Méthodiquement. Concentration invisible. Place à la marée. Le sein découvert. Je l'effleure. Rien qu'une douceur. Elle chute l'escalier. De sa mine radieuse. Puis l'envie de la nuit. Lettre décachetée. Et le monde s'endort. En tournant le dos à leur trahison. Celle des vendeurs de rêve. Qui ont oublié leur morale. Au profit du dégout. Je m'en irai peut-être. Si l'on me tend une main. Vers l'infini. Métamorphose du geste. Le bras se repli, sur sa poitrine. A angle droit. Le muscle tendu. Pas un bruit. Je ne veux pas de la routine. Rien. Ton souffle dans mon cou. Comme un secret. Encore. Oui. Jouissance désaccordée. Chuchote-moi. Jusqu'au cri. Je m'offre à toi. Le corps retombe et l'on se tait. Les gens font semblant de s'interesser. Sans regarder. A la naissance du sourire. Juste sous la pliure. Avant que ça n's'effrite. En brouhaha.