Doigts miélés.

Tiersen me tient compagnie. Et Jeanne, aussi. Tiersen en musique. Jeanne en mots. Ces trois lueurs et un cône enfumé. Le livre sur Valère m'attend, au cas où. A vrai dire, l'auteur essaye de raconter ce que le sujet nous a déjà raconté. Rien d'nouveau, ou presque. Mais peu importe. On retrouve ses mots. Elle était belle. Jeanne s'enfuit. En lisant sa détresse, je comprend la leur. Sauf que la blouse blanche, c'est moi. Ils ne m'auront pas. Je suis ils. Peut-être pas pour tous. Sauf que je ne cherche pas à les avoir. Non surtout pas. J'aimerais juste lui dire que je veux l'aider, elle. Parce qu'elle doit avancer. Non, ce n'est pas un devoir. Pur égoïsme. Je ne le vis pas. Je ne fais que l'entrevoir à travers son visage, son regard. Apeurée. Sans pouvoir soutenir le mien. Alors que je ne fais que plonger la main dans les toilettes avant de remplir leurs assiettes. Je ne suis pas ils. Malgré la bouse. Je ne suis pas ils, non. J'aimerais que tu puisses le soutenir voire même lui sourire. Histoire de détirée ces traits, histoire de faire pétiller ces yeux. Mais tu te fous de mes j'aimerais, j'imagine. Et là je n'sais plus continuer. Le miel n'y fera rien. Je passe de soir. Sachant qu'il se finit un quart d'heure avant vingt heures. Etonnant. Sachant que le repos intervient en semaine. Par tranche de deux ou trois jours. M'y voilà, en attente de la fin de ces quelques intermittences. Et dire que je doutais. Ca doit me convenir. J'm'étais dit non, y'a un an. Aujourd'hui, je n'sais plus. Et j'me fous de savoir. Putain d'avenir. Comme s'il fallait forcément devenir grand, toujours un peu plus, toujours encore plus. Ce n'est pas comme si c'était fluide pour une reprise. Ciao Bella. Les autres, on s'en fout ? Cette nuit est douce et je n'peux m'empêcher de revivre certains moments. Hier était l'inverse. Quoique non, pas vraiment l'inverse. Je ne retrouve même plus le cheminement. Peu importe, on est aujourd'hui. Et si en septembre, il me disait qu'il a besoin de moi pour les poussines. J'acquiescerais. En espérant revivre une première année. Un plaisir à vivre, emplie de rires, sans oublier la rencontre. Qui fait que je ne peux renier là-bas. Marion Cotillard en boucle, la fille de joie, une jolie chose. Il reste deux lueurs. Roses ...

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[gwen]

Plein de jolies choses, ici. Des gens connus, qui laissent plein de mots dans la tête, des reves.