C'de folie qu'on a besoin, pas d'avenir.

La musique est forte. Mais ils ne disent rien, alors je continue d'augmenter. C'm'enferme. Toujours un peu plus. Tous les paquets sont enrubannés. Un, deux, trois, ... quatre, cinq six, ... sept, huit, neuf. Comptine d'un autre temps. Ne reste qu'a déposer le nom sur le papier. Si seul'ment je savais écrire. Peu importe. Je ne sais plus les mots que j'avais offert à Marine, il y a maint'nant plus d'un an. Elle continue d'affirmer que c'est c'qu'ils font de mieux. Le plaisir de les déposer au pied du sapin. Foutaises. Je ne suis pas de l'aimer cet arbre. Heureus'ment qu'il ne vient s'immiscer sous la véranda qu'une dizaine de jours dans l'année. Chaque fois le même, depuis qu'il me paraissait si haut. J'ai tout mélangé dans mon rêve cette nuit, la fac, le lycée, de vieilles connaissances. Curieux assemblage. A s'en réveiller. Parce qu'il ne peut plus y avoir de rêves. Quand la réalité prend la beauté. Et prend place à tes côtés. Un nouveau cadeau d'avance. En plein sommeil. "Putain. Juste. T'folle, toi. J'aime." A en disserter. Parce que ça fait tell'ment bien. D'sentir qu'on vit.