Une bise pour la route.
Personne ne revient jamais. Faites vous l'envie de vous étonner. Sans faire attention à ici. Je me contente d'empiler les phrases. Quand elles sonnent entre elles. Jolie coordination. Cela en vaut toujours la peine. Au milieu du silence. Un cri sans bruit. Juste le plaisir du don de soi-même. Et pleurer. Celui qui n'ose se laisser aller. Et se partager, en cherchant sa route.
"Tu devrais le faire. Toi, tu peux le faire. Y'a que toi qui peux le faire."
Et pourtant. Je suis tout petit moi. Sans courage ni folie. C'pas faute d'être hanté. Et c'n'est pas une bêtise, non. Un grand qui rêve peut-être, mais ça sert à quoi, dis-moi ? Il n'y a plus de fil directeur pour le coup. Je me suis perdu, à nouveau. C'bizarre quand ça ne veut plus venir. Et pis j'savais qu'de l'écouter lui, ça m'ferait chialer t'façon. J'connais pas son pouvoir. J'essaie même pas d'le chercher. C'doit pas être une si belle chose. Une mélodie sans espoir, disent-ils, et pourtant. Y'en a d'l'espoir, et bien plus qu'il n'y paraît. Quand ils sont à la poursuite du bonheur. Alors qu'il ne leur suffit que d'ouvrir les yeux. A Gattaca, il voulait devenir astronaute. Et moi qu'est-ce que j'veux dev'nir, hein ? Peut-être qu'un jour, on saura. Décembre a laissé sa place. Je me souviens. Flash Back. 2008. Comme si. J'avais perdu les mots. Si, si.